Le Restaurant de Notre-Dame de la Garde rouvre ses portes

Lieu d’accueil, créateur de lien, le restaurant de Notre-Dame de la Garde, géré par un nouvel opérateur, fait peau neuve. Au programme, une carte renouvelée, des achats responsables en privilégiant le local et les circuits courts. « On y mise également sur l’usage raisonné de l’énergie et des ressources pour diminuer l’impact carbone, l’exclusion du plastique au profit de matières biodégradables, la gestion et le recyclage des déchets, et bien entendu la revalorisation des surplus alimentaires… » note le père recteur Olivier Spinosa… Les amateurs apprécieront également le corner d’épicerie gourmande issue de l’artisanat monastique qui regroupe des vins biologiques et bières d’Abbaye, des confiseries, biscuits, confitures et miels. La vente de ces produits issus du travail des monastères, participe à une économie solidaire, en soutien à la vie des monastères et à leurs projets d’artisanat.
En terme de décoration, la sobriété est de mise pour les deux salles qui peuvent accueillir 120 couverts. Le partenariat, mené avec l’entreprise Alinea pour l’agencement de l’espace, table sur des verts tendre, des rameaux d’olivier, des paniers d’osiers ainsi que des suspensions tressées en hommage à la Provence.

C’est aussi l’histoire du lieu qui se raconte à travers des photos d’archives inédites issues des collections privées de la basilique. Les huisseries d’époques sont conservées et le mobilier d’origine mis en lumière, comme ces chaises inspirées de l’architecture sacrée. Le restaurant s’engage également en faveur de l’inclusion. Il ouvre des postes de cuisine et de service à des travailleurs en situation de handicap mental ou déficience intellectuelle, en collaboration avec l’UNAPEI-Alpes Provence (Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants Inadaptés). C’est en phase avec l’esprit des lieux. Objectif, « perpétuer le lien de convivialité, le lien social et familial qui fait partie de la vocation du sanctuaire”  note Olivier Spinosa.